La version française suit l’anglais

Supply management in dairy (and eggs and poultry), has become one of the most divisive issues in the NAFTA negotiations, and in the overall relationship between Canada and the U.S.

The report that we published last year should be mandatory reading for all those interested in, and worried about, what the consequences are to Canada of the role that supply management is playing in this growing trade war.

Of the five main issues on the NAFTA negotiating table, four are non-starters for Canada: the proposed 5-year sunset clause; the proposed nonsensical auto sector content rules; much more onerous “Buy American” requirements for government procurement; and the removal of key dispute settlement provisions. All of these are extremely important for Canada – and we are right to refuse to give in. However, the fifth, supply management, is not only something we CAN move on – it is overwhelmingly in Canada’s best interest to finally move away from this ultra-protectionist and consumer-costly system that now only serves to enrich a relatively small number of already wealthy producers.

We should dismantle it, NOT because Trump wants it, but because it’s the right thing to do for Canada. If in so doing we use that leverage to allow us headway on the other four key NAFTA issues, all the better.

And now it’s major tariffs on steel, aluminum, and even greater threats to our auto sector. What are we sacrificing to please a small number of well-to-do producers?

Dismantling supply management is the right thing to do. It can be done fairly, with appropriate compensation and transition assistance, and we can still require a level playing field with the U.S. But it is also a moment in time when doing so could be doubly beneficial given the costs to so many other sectors of Canada’s economy.

Please speak out.

Also, unlike the extraordinarily affluent dairy lobby, we at the Canada West Foundation are not paid for our work on this issue. We do it because we care about good, evidence-based public policy. But as a non-profit, we need help from Members and Patrons to support our overall policy work. Please visit www.cwf.ca to see the important issues we are tackling. And if you like what you see, please support us by becoming a Member, or a Patron of one of our Policy Centres – Natural Resources, Human Capital, and Trade & Investment. In addition to our report on supply management, I have linked our Pledge Form for this purpose. It explains the various categories of support – for important, non-partisan, evidence-based public policy.

If you have any questions about supply management, or about any of the other work we do, please do not hesitate to ask.

Thank you in advance, first and foremost for your engagement but also, I hope, your financial support.

Best,

Martha Hall Findlay
President and CEO


La gestion de l’offre dans le secteur du lait (et aussi de la volaille et des œufs) est devenue l’un des points les plus conflictuels de la négociation de l’ALENA et des relations générales entre le Canada et les États-Unis.

Le rapport que nous avons publié l’an dernier devrait être lu impérativement par toute personne qui manifeste de l’intérêt, et de l’inquiétude, quant aux conséquences que la gestion de l’offre entraîne pour le Canada dans cette guerre commerciale en développement.

Des cinq questions principales discutées à la table de négociation de l’ALENA, quatre ne sont pas envisageables pour le Canada : le projet d’une clause de temporisation de 5 ans, les règles de contenu absurdes qui sont proposées dans le secteur de l’automobile, les exigences « Achetez américain » nettement plus lourdes relativement aux marchés publics et l’élimination de dispositions clés visant le règlement des conflits. Toutes ces questions sont extrêmement importantes pour le Canada – et nous avons raison de ne pas céder. Par contre, en ce qui concerne la cinquième, la gestion de l’offre, non seulement POUVONS-nous aller de l’avant mais, de plus, il est clairement dans l’intérêt supérieur du Canada d’abandonner enfin ce système ultraprotectionniste et coûteux pour les consommateurs qui ne sert aujourd’hui qu’à enrichir un nombre relativement restreint de producteurs déjà riches.

Nous devrions démanteler la gestion de l’offre NON PAS parce que Trump le veut mais parce que c’est la bonne chose à faire pour le Canada. Et si, ce faisant, nous nous servons de cet atout pour progresser relativement aux quatre autres questions clés de l’ALENA, ce sera tant mieux.

Maintenant, il est question de forts tarifs sur l’acier et l’aluminium et de menaces encore plus graves pour notre secteur automobile. Que sacrifions-nous pour plaire à un petit nombre de producteurs bien pourvus?

Démanteler la gestion de l’offre est la bonne chose à faire. On peut y arriver d’une manière équitable, au moyen d’indemnités et d’une aide à la transition appropriées, et nous pouvons encore exiger une chance égale face aux États-Unis. De plus, à ce moment-ci, il pourrait être doublement avantageux de le faire, compte tenu des coûts que supportent tant d’autres secteurs de l’économie canadienne.

Nous vous prions de faire entendre vos voix.

En outre, à la différence du lobby laitier qui jouit d’extraordinaires moyens financiers, nous ne sommes pas rémunérés, à la Canada West Foundation, pour notre travail concernant cet enjeu. Nous nous y consacrons parce que nous tenons à ce que les politiques publiques soient valides et fondées sur des données probantes. Néanmoins, vu notre statut d’organisme sans but lucratif, nous avons besoin de l’appui de membres et de parrains qui soutiennent nos travaux généraux en matière de politiques. Nous vous invitons à visiter le site www.cwf.ca pour prendre connaissance des sujets importants que nous étudions actuellement. Et, si vous aimez ce que vous y voyez, nous vous serions reconnaissants de nous appuyer en devenant membres ou parrains d’un de nos centres des politiques – Ressources naturelles, Capital humain ou Commerce et Investissement. En plus de notre rapport sur la gestion de l’offre, j’ai joint à cet égard notre formulaire de don. Il explique nos diverses catégories de soutien – au nom de politiques publiques sérieuses, impartiales et fondées sur des données probantes.

Si vous avez quelque question sur la gestion de l’offre ou tous autres travaux que nous accomplissons, n’hésitez pas à la poser.

Je vous remercie d’avance, d’abord et avant tout pour votre participation mais aussi, je l’espère, pour votre soutien financier.

Agréez l’expression de mes meilleurs sentiments.

La présidente et PDG,
Martha Hall Findlay